Mon 1er triathlon

Mon 1er triathlon

Je reçois régulièrement des demandes de toutes sortes pour du coaching en triathlon.  Je suspecte fortement que ce soit dû à la montée fulgurante d’événements tels que le Ironman de Tremblant (ou le demi-Ironman).  Mon implication (aussi petite soit-elle) au sein de différents projets de coaching et mon réseau de connaissances doivent probablement y contribuer aussi.  Je n’entraîne toujours pas d’athlète (même si l’idée me passe par l’esprit au moins 1 à 7 fois par semaine…), mais il me fait plaisir de conseiller ceux qui se donnent la peine de me contacter. Plusieurs de ces dernières requêtes proviennent de gens qui ont décidé de relever le défi de faire un premier triathlon.  J’ai donc pensé vous partager les 3 conseils que je prodigue à tout coup.

1.Joignez un club.

Selon moi, c’est la meilleure façon de débuter.  L’entraînement en groupe c’est tellement plus agréable.  De plus, vous côtoierez des gens qui ont plus d’expérience que vous et qui seront en mesure de vous donner de judicieux petits conseils.  Sans compter qu’un groupe c’est tellement plus agréable pour rouler pendant de longues heures à vélo. Si vous aimez votre expérience et que vous désirez investir un peu plus au sein de vos objectifs, c’est souvent au sein d’un club que vous trouverez un entraîneur compétent qui saura vous accompagner et qui pourra vous offrir une planification d’entraînement adéquate.  Adéquate à mes yeux ça veut dire qu’il prendra en considération les facteurs importants comme votre âge, vos antécédents (médicaux s’il y en a), vos objectifs…et le fait que vous devez aller travailler tous les jours pour gagner votre vie! Où trouver un club?  Je vous conseille le site de la Fédération de triathlon du Québec.  Vous y trouverez d’excellentes ressources pour démarrer du bon pied.

2.Trouvez-vous un coach!

Si vous ne retenez qu’un de mes 3 conseils, celui-ci est le plus judicieux!  Si vous ne pouvez joindre un club, je vous conseille fortement de retenir les services d’un entraîneur qui saura vous guider quant aux charges d’entraînement et vous permettra d’éviter bien des erreurs qui mèneront fort probablement à une fâcheuse blessure et votre objectif sera retardé.  De plus, cet entraîneur sera en mesure de faire les corrections techniques qui s’imposent afin que vous puissiez progresser plus rapidement, encore une fois, avec le moins de bobos possible.  Cette solution est plus dispendieuse puisque vous aurez à défrayer les honoraires d’un professionnel pour qu’il vous bâtisse un plan d’entraînement, ainsi que pour les sessions d’entraînements supervisées (fortement conseillées!). Le triathlon est un sport très complexe biomécaniquement…vous pouvez avoir fait du vélo de compétition toute votre vie, mais lorsque vous essaierez de courir après un effort à vélo pour la première fois, vous vivrez une expérience unique avec vos deux jambes, dont vous vous souviendrez longtemps (je ne veux pas vendre le punch…je vous laisse le soin de vivre celle-ci pour une première fois)! Où trouver un entraîneur? Encore une fois la Fédération de triathlon du Québec est, selon moi, votre meilleur choix.

3. Commencez petit.

Je ne le répéterai jamais assez souvent; prenez le temps de vous familiariser avec les petites distances avant de vous lancer dans la quête du mythique Ironman.  Il existe une multitude de courses sprints (750m natation, 20km vélo et 5km de course), ainsi que des distances olympiques (1.5km,40km,10km) pour vous permettre de bien maîtriser cette épreuve avant de vous lancer dans de plus longues distances.  Il n’y a selon moi rien à gagner (ou à apprendre) à faire un Ironman en marchant la majorité du marathon de course à pied. Compléter un Ironman de façon adéquate est un défi qui requiert plusieurs mois, voire des années de préparation.  Encore une fois, l’idée est de réaliser ce défi tout en vous permettant de continuer à poursuivre vos activités professionnelles et familiales.

Cyber coaching…oui et non

En ce qui a trait au coaching virtuel, mon opinion est toutefois très mitigée face à ce sujet.  L’ayant déjà fait, ce service est bien pour des athlètes possédant un bon niveau d’expérience et d’autonomie.  Il ne profitera toutefois pas de la supervision de l’entraîneur durant les sessions d’entraînements et c’est souvent durant celles-ci que l’on peut agir rapidement pour adapter l’entraînement (ex. remarquer que l’athlète est fatigué).  J’ai souvent fait appel au cybercoaching pour accompagner mes athlètes de pointes, surtout lorsque ceux-ci voyageaient aux 4 coins de la planète en cours d’année, mais pour de brèves périodes de temps seulement.  Pour le débutant, je dois avouer que je le déconseillerais de façon assez catégorique.  Si vous voulez comprendre mon point, je vous mets au défi d’apprendre à danser le tango à l’aide d’instructions écrites sur un document… Bonne chance!

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