Près de 20 ans plus tard!

Près de 20 ans plus tard!

Les dernières semaines ont été occupées ! Je suis de retour du camp de l’équipe du Québec qui se tenait à Clermont, avec mes 4 jeunes athlètes de l’équipe Barista. En plus d’un stage d’entraînement, 3 de mes jeunes ont participé à une course CAMTRI (Intercontinentale) à Sarasota.

C’est le métier qui rentre!

Va pour le camp, c’était mon énième en 27 ans de coaching. Côté course, ce fut une autre histoire, puisqu’à l’époque où j’ai débuté le triathlon, il n’y avait presque pas de courses du calibre de celle de Sarasota (mis à part les Championnats du monde), où les jeunes pouvaient se mesurer à d’autres athlètes provenant de différents pays tels que les États-Unis, le Mexique, etc. Le calibre a beaucoup évolué en matière de développement depuis quelques années, ce qui représente une belle opportunité pour certains jeunes de se mesure à d’autres en dehors du pays.

Cela dit, cet exercice peut s’avérer être un dur apprentissage si le jeune athlète n’est pas prêt à affronter le défi de taille qui se présente devant lui : ce genre de course est composé de plusieurs joueurs (plus d’une soixantaine de triathlètes), ce qui fait place à beaucoup d’imprévus tels que de la bousculade dans l’eau, la gestion des différents groupes de sillonnage vélo (moins organisé que chez le sénior), la familiarisation avec un nouveau parcours pour certains et, bien entendu, l’effet de grandeur de l’événement (tout l’aspect protocolaire des réunions d’avant course).

L’exécution avant tout

Somme toute, mes athlètes ont été à la hauteur de mes attentes. Comme ils sont encore en «formation», j’ai exigé que chacun d’eux atteigne trois objectifs d’exécution (ex. hydratation à vélo), ce qu’ils ont accompli avec brio. À cet âge (et surtout à ce niveau), inutile de faire des scénarios de course complexes qui ne se réaliseront probablement pas. L’idée est d’accomplir des tâches bien précises (ex. Courir la 2e portion de la course plus rapidement), afin de créer des automatismes d’exécution.

Deux sur trois

Chacun de mes 3 athlètes a réussi avec brio 2 des 3 objectifs demandés. De plus, Kamille et Edmond ont démontré qu’ils étaient de sérieux candidats pour la sélection de l’équipe des jeux du Canada cet été. Le coach est pas mal fier.

Cela dit, il reste encore beaucoup de choses à travailler d’ici la première course de sélection à Joliette en juin. La qualité des athlètes qui se battent pour obtenir une place sur cette équipe est relevée (je suis d’ailleurs très fier du travail accompli au sein du projet Winnipeg depuis l’an passé).

Je suis très emballé par les mois d’entraînement qui nous attendent!