
01 Avr Profession : parent d’athlète
Imaginez que vous êtes un entraîneur olympique et que votre enfant pratique un sport dans lequel vous avez excellé professionnellement… Vous auriez probablement des démangeaisons comme moi, lorsque vous seriez assis dans les estrades! C’est la raison pour laquelle j’essaie, tant bien que mal, de me parler et de me rappeler mon rôle, celui de parent. Dans ce rôle, je n’ai pas à agir sur l’activité de mon enfant. Je n’ai pas à juger des actions de celui qui enseigne à ma fille (à moins que celui-ci agisse de façon inappropriée envers mon enfant). Mon rôle consiste à :
- Être un bon chauffeur de taxi afin qu’elle puisse se rend à ladite activité ;
- Être un fan fini (l’encourager) et lui rappeler à quel point je suis FIER d’elle et des efforts qu’elle fait à chaque entraînement ;
- Être le bâilleur de fonds afin qu’elle puisse vivre pleinement ses rêves (parce que ça coûte la peau des fesses le sport d’élite!).
Et dans ce rôle en particulier, je dois absolument apprendre à «fermer ma grande boîte!» (ceux qui me connaissent bien comprendront). Quand je juge que les décisions des coaches ne font pas mon affaire, je «ferme ma grande boîte! ». Dans mon cas, imaginez à quel point il me serait facile d’interagir… Mais à chaque fois, je me répète la même chose : «Aujourd’hui, tu es son papa, et non son entraîneur».
J’ai longtemps été de l’autre côté des estrades, à la piscine. Je me souviens encore des commentaires de certains «parents-COACHES» qui remettaient toujours en question mon coaching : «Mon enfant devrait faire ceci ou cela». Je me souviens aussi de répondre alors : «Et vous, monsieur le dentiste, comment réagiriez-vous si je vous expliquais comment retirer une molaire?» (ceux qui me connaissent reconnaîtront mon tact légendaire ).
Quant à la possibilité de coacher votre enfant, pensez-y comme il faut avant d’entreprendre cette aventure. Pour ma part, c’est un NON catégorique… Du moins, tant et aussi longtemps que ma fille sera une enfant. Il lui faudra me convaincre avec beaucoup d’arguments afin que je quitte mon rôle de parent pour celui de coach.
Donc, si comme moi vous avez des démangeaisons lorsque vous êtes assis dans les estrades, voici 2 stratégies qui semblent bien fonctionner pour moi : apportez-vous du travail ou profitez-en pour aller vous entraîner vous aussi !