Rien de glamour là!

Rien de glamour là!

Je suis un peu perplexe!

D’un côté, je suis très heureux de constater les nombreuses initiatives pour promouvoir l’entrepreneuriat auprès de notre jeune relève.  Je ne compte plus le nombre de projets que je vois passer sur mon fil de nouvelles. Il y a également toutes ces émissions de télé qui font la promotion de start-ups. Mais attention, j’ai l’impression que l’on glorifie un peu trop la profession.  On la « rose bonbonifie » à un point tel, qu’elle semble facilement accessible à tous.  Ça ne pourrait être plus faux!

Je ne veux pas qu’on me dise quoi faire!

Personnellement, j’ai entrepris ce parcours dès mon jeune âge.  C’est à 16 ans que j’ai fait ma première expérience entrepreneuriale, lorsque j’étais encore au secondaire.  Ma motivation n’avait rien à voir avec le fait que c’était cool de posséder son entreprise, mais plutôt parce que je désirais foncièrement faire à ma tête, c.-à-d. être le patron.  Ce n’est que quelques années, ainsi que plusieurs échecs plus tard, que j’ai compris que j’avais choisi cette profession sachant très bien que c’était la seule option pour une personnalité comme la mienne.  J’ai très vite réalisé qu’il m’était préférable d’avoir 200 patrons, des clients, au lieu d’un seul.  Avec mon sale caractère, j’aurais passé ma vie à me faire congédier et à changer d’emplois.

Plus que des cartes d’affaires

Cela dit, l’objectif de ce billet n’est pas de décourager qui que ce soit, mais bien de démystifier un peu ce qu’est l’entrepreneuriat.  Il ne suffit pas de faire imprimer quelques cartes d’affaires pour être un chef d’entreprise.  Cela requiert du temps, des compromis, de la patience, de la résilience, de la discipline et surtout du travail…beaucoup, beaucoup, beaucoup de travail!

J’ai réalisé au fil des ans, à quel point j’étais à ma place dans cet environnement, puisqu’il ressemble étrangement au coaching et au sport de haut niveau.  Le besoin d’exceller est un facteur qui me plait tout particulièrement.  C’est d’ailleurs la raison principale pour laquelle je ne compte jamais mes heures.  Tout ce qui m’importe ce sont les résultats.

Une vocation

Vous aurez compris que l’entrepreneuriat est pratiquement une vocation.  Être en affaire, c’est choisir une façon de vivre au sein de laquelle le travail fait partie intégrale de notre mode de vie…et celui de notre famille (je vous invite à lire mon billet sur mon choix de vacances).

En terminant, je tiens à féliciter tous les enseignants qui ont pris la peine de faire appel à des entrepreneurs afin d’exposer leurs élèves aux différents parcours de ces derniers.  Les élèves pour qui l’entrepreneuriat est un objectif professionnel vous en seront très reconnaissants.

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