Tu fais quoi avec ton test?

Tu fais quoi avec ton test?

Le weekend dernier, nous avons fait 2 petits tests avec les athlètes du projet Winnipeg. Plus précisément, un 400m de natation, ainsi qu’un 5km de course à pied. L’un des objectifs de ce camp était d’offrir une opportunité à nos triathlètes d’évaluer leur progression au sein de ces 2 disciplines. Encore plus important, c’était l’occasion idéale pour moi de leur enseigner comment préparer une routine pré-course et comment gérer un effort de course.

Puisque la saison de triathlon approche à grands pas, il est primordial pour ces jeunes de travailler sur l’exécution d’une course afin de tirer profit des efforts qu’ils ont déployés depuis le début de l’année.

Un test c’est plus qu’une simple mesure

En ce qui a trait à la valeur des 2 épreuves-tests que nous avons effectuées, il y a un gros bémol… Sa validité! Chez des jeunes athlètes, ces courses ne représentent pas une finalité en soi, mais plutôt une opportunité d’apprentissage. C’est d’ailleurs pourquoi il faut parfois dédramatiser les résultats.  Personnellement, avec cette jeune clientèle, les critères qui m’importent le plus sont :

  1. L’exécution. Si le jeune fait un bon temps, mais nage ou court tout croche, à mes yeux, le temps n’a aucune valeur!
  2. La gestion de l’effort. Ex. : le jeune n’a pas géré sa course intelligemment (partir beaucoup trop vite et ne pas être en mesure de terminer fort, par exemple).

C’est en répétant ces petits tests fréquemment que les jeunes maîtriseront ces 2 critères importants, ce qui améliorera du même coup la validité des résultats.  D’ailleurs, après avoir terminé la rigoureuse session de natation du dimanche, ces derniers ont vite réalisé qu’ils auraient pu faire mieux au 400m, à la lumière des explications d’un spécialiste en la matière.

Une leçon de natation

Pour ce camp, j’ai fait appel aux services d’Adrian Dutertre, entraîneur du club de natation CAMO, afin de donner un atelier technique à nos jeunes. Ce dernier est un expert en matière d’enseignement de la natation et possède un solide bagage en eau libre. Il a d’ailleurs proposé une «houleuse» série à nos triathlètes, qui devaient faire fi du trafic dans le couloir afin respecter les temps demandés par le coach.

J’ai adoré son énergie sur la piscine.  Cet entraîneur «vit» littéralement chacune de ses sessions! Il possède 3 des qualités les plus importantes à mes yeux pour un entraîneur développement : rigueur, motivation et pédagogie!

Je termine avec mes 2 coups de chapeau du camp : Kamille et Edmond, pour leurs excellentes prestations au 400m de natation, ainsi qu’au 5km de course à pied.